Vendredi 05/06/2009 partie I
18 personnes doivent assister à la visite de l’usine Skoda JS : Les 8 stagiaires, plus 8 turcs (qui ont déjà assisté à la visite mais en version originale), Dvorak doit être là aussi, plus le chercheur français de l’IUT que j’ai déjà vu le premier jour.
A 8h00 on est sur 8 sur le parking du park hôtel ou loge le dernier français de la bande. 8h15 on est 9 à faire le pied de grue. 8h30 arrivé en trombe de Dvorak, les turcs ne viennent pas, nous on est go.
La visite démarre dans la campagne de Pilsen, l’usine est en pleine forêt, on entre par la porte et on regarde les bâtiments désaffectés. Ca commence mal. Petite salle de réunion, on a le droit à une présentation des activités de Skoda JS : filiale du holding Skoda jusqu’à peu elle appartient maintenant à 100% à un groupe Russe. Niveau activité, en gros elle fabrique tout ce qui se trouve dans les réacteurs nucléaires, avec une préférence historique pour les réacteurs russes. Mais comme on va le voir par la suite, c’est aussi un fournisseur d’Areva, pour l’EPR par exemple. Notre guide commence par se présenter, en tchèque, donc je suis incapable de vous dire qui s’est ou même ses fonctions dans l’entreprise, d’autant plus que celui qui anime la présentation (qui lui parle anglais, ouf) dit : « alors mr*****, vient de se présenter brièvement, je vais donc vous présenter maintenant Skoda JS », ça ne nous avance pas sur l’identité du mec, qui doit bien avoir 60 ans et qui connait tout le monde dans l’usine … La visite démarre enfin le temps pour nous d’aller trouver une traductrice tchèque/anglais, j’aurais bien aimé avoir son nom à elle par contre (et son téléphone aussi !!). La première partie de la visite nous permet de voir l’atelier de fabrication des petites pièces, à savoir : les barres de contrôles, les barres de combustibles (sans combustibles) et aussi les systèmes de contrôle des barres d’arrêt. Tout cela est bien impressionnant, on a le droit aussi de voir leur chambre de test pour certification qualité, qu’ils font bien sur passer à tout leur produit. Pas le droit de prendre de photo par contre (ce n’est pas un problème pour ce blog !).
On reprend la voiture pour aller dans la deuxième usine qui elle fait partie d’un complexe Skoda qui fait la taille d’une petite ville. La deuxième usine est l’atelier des grandes pièces et par grande pièce on s’aperçoit très vite ce qu’ils entendent par grande pièce à en juger par la porte d’entré : environ 6 mètres de large par 10 mètres de haut. L’intérieur est tout aussi impressionnant : imaginer la taille d’une perceuse pour un truc de 6mx10m, des grues qui peuvent porter 600.000tonnes, ils y a même une machine qui à la forme d’un 3/4 de meule de fromage qui est la pour faire tourner de 25° les immenses pièces qui sont fabriqué ici. Et qu’est ce qui est fabriqué ici ? Des morceaux d’EPR (l’intérieur de la cuve ou seront disposé les barres de combustible), des morceaux de WWER et puis aussi les containers géants pour combustible usagé russes. On a même assisté à la procédure de fermeture d’une cuve de réacteur (l’EPR de Flamanville aura de même système): 2 robots mécaniques et 54 vis à serrer au newton prêt (avec des vis qui font la taille d’un bras). Plutôt sympa. La visite continue par le plus grand four jamais vu une entrée de 10mx10m et une température de 11200°C contrôlée à 10°C prêt. Ce four est utilisé entre autre pour la détente thermique des éléments qui ont été soudé. On passe devant son petit frère à peine plus petit. La visite se termine. On fait nos adieux à la jolie traductrice et au papy Skoda, il est 1h30.
Direction le self, la deuxième usine est juste à coté de l’université
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