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3 mois a pilsen
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22 juin 2009

Lundi 22/06/09 permière partie

Parce que le dimanche n’a servi à rien, les marseillais sont tous rentrés sur Pilsen et T**** aussi. Nous on n’a pas fait grand-chose, c'est-à-dire rien. Peut-être les courses si je me rappelle bien. Lundi. Premier jour de la semaine et premier jour de conférence. FISA2009 en quelques chiffres : environ 300 docteurs, 1 hôtel classe, 3 jours de conférence + 1 journée de workshop, et des français en majorité. Les lectures commencent vers 9h00 et dure entre 20 et 30 minutes, après 4 lectures on a le droit à une intraveineuse de café puis c’est reparti jusqu’à la pause de midi où on monte jusqu’au 24ième étage pour un buffet de sandwichs. L’après-midi on reprend la même chose mais avec la moitié des gens qui dorment ou lutte pour ne pas sombrer, on en voit même sur facebook et youtube, ca nous rassure, ils utilisent les même sites que nous pour passer le temps. La conférence à un but vraiment d’informer la communauté scientifique des avancées qui sont faites et des différents programme de recherche qui sont menés pour arriver à augmenter les connections entre les projets et éviter les redondances. Cette première journée de conférence est vraiment sur un terrain politique. Cela reste intéressant malgré tout, la véritable plus value étant dans la possibilité de parler autour d’un café ou d’un sandwich avec un maximum de personne bien placée venant d’entreprise comme Areva NP, EDF R&D, CEA, ou même de parler avec des thésard(e)s. On prend des numéros de téléphones, et des adresses mails. Vive le Tee-shirt Confrérie de l’Atome. Le soir il y a la remise des certificats de l’European Master of Science in Nuclear Engineering, mais bon comme deux d’entre eux nous on fait chier toute la journée à parler devant nous (des italiens en plus !) on boycotte la cérémonie. Au courant que deux mineurs sont sur Prague pour la soirée on se donne rendez-vous à musteck pour manger thaïlandais (plat type tchèque). Il pleut un peu suffisamment pour qu’on décide d’y aller à pied, comme ça ils pourront faire du tourisme en même temps. Il pleut de plus en plus (on est trempé en fait) la côte qui nous amène au thaï semble infini, d’autant plus que la porte est fermé quand enfin on y arrive. Le restaurateur nous ouvre quand même mais c’est pour mon dire que son restaurant est ouvert tout le temps sauf le lundi, merci Geoffroy ! Mais ce restaurateur sympathique se propose de nous ramener en ville, oui parce que son restaurant est du coté du château. Nous on n’hésite pas une seconde à tremper l’intérieur cuir de sa grosse voiture, ils gagnent bien leur vie on dirait les restaurateurs bien que ce ne soit pas cher. Direction le centre ville, la pédale de l’accélérateur touche le plancher 90% du temps, c’est un grand malade et la ceinture n’est plus une option. On discute vite-fait avec lui, le distraire de la route n’est pas vraiment une bonne idée, parce que doubler des camions en prenant la voie pavé des trams, ca n’est pas conseillé, surtout quand il pleut à verse. Il nous amène à un restaurant chinois, il insiste pour nous accompagner à l’intérieur car les chinois cuisinent avec force huile et force glutamate, et lui il veut dire au cuisinier du restaurant que nous petit français on est allergique à l’huile et au glutamate et que don il ne faut pas cuisiner avec ça. Le dialogue qui s’en suit est plus surréaliste car personne ne parle tchèque, que ce soit le thaï, les chinois du resto ou nous. Mais bon il s’en fout le chauffard, ce n’est pas lui qui reste manger ! Finalement on mange. Et c’est même bon, garanti sans huile et sans glutamate (j’y crois moins par contre) vu la gueule du truc frit qui nous a été servi en entrée, mais bon ils ont du faire un effort et les laisser s’égoutter sur du papier absorbant. Tout cela nous amène doucement dans la soirée pragoise. A la fin du repas nous retournons en ville, parce que ce deuxième restaurant n’est pas vraiment en plein centre ville. Un tram passant par là, nous permet de retourner dans l’ambiance internationale de Prague by night. Nous nous quittons au même endroit où nous nous étions donné rendez-vous, Antoine servant de chauffeur et ayant une longue le lendemain.
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