3ième jour @ Prague
Aujourd’hui c’est samedi, et samedi c’est sorti. Accompagné de Geoffroy on va voir les horaires des bus pour Pilsen qui sont au terminus Zlicin, une petite heure de métro, et nous voici devant la gare routière de Zlicin, on fait le tour du lieu on remarque les bus Student Agency qui desservent un peu toutes les villes d’Europe de l’est, pour pas trop chère. Pour exemple Prague-Pilsen coute moins de 5€ pour une heure de trajet, je verrais bien lundi comment se passe le voyage, mais les bus a première vu ont l’air clean. On prévoit aussi peut-être de se faire quelques excursion dans la campagne tchèque, voir de pousser jusqu'à Bratislava qui est à 4 heures de bus. Vu qu’il pleut toujours on va se cacher dans un grand mall avec supermarché, Ikea, plein de boutique dont une grosse concentration de magasin de chaussures, on n’a pas compris pourquoi, et puis aussi un cinéma à l’étage cerné par de la world food à savoir un KFC, un Mc do, un Burger King, un Thaï, et une pizzeria. En bon g33k nous entrons dans la boutique high-tech de la galerie, avec un peu de chance ils débloquent les téléphones. Après avoir regardé les laptops et autres mobile phones on finit par sortir du mall, sans avoir réussi à désimlocker son téléphone.
De retour à la collocation, on se prépare tous les quatre pour aller tester de la bière dans un bar qui fabrique la sienne.
Petite aparté sur les bières tchèques : on comprend pourquoi elles sont aussi chères que l’eau… Vu que l’eau n’est pas potable (d’après Geoffroy), les tchèques ont mis au point un système pour pouvoir boire quand même sans passer le lendemain sur les toilettes : La bière. Malheureusement, si on ne passe pas le lendemain assis sur les toilettes, on y passe une bonne partie debout. Car 1 litre de bière équivaut à 3 litres de pipi. Globalement les bières déjà goutées sont assez insipides sans être mauvaises, elles se laissent boire…comme de l’eau.
A la descente du tram pour la fabrique artisanale, on se perd, normal, pleine banlieue à la nuit tombante. Et pendant qu’on cherche le bar, ca discute pour savoir qui des italiens, ou des tchèques sont les plus accueillant, la balance penchant pour les italiens (la présence d’une italienne devant certainement aider). On est vraiment paumé. On marche le long de la rue principale lorsque qu’on croise un vieux tchèque. On l’alpague sans trop d’espoir qu’il connaisse l’anglais, l’endroit qu’on cherche, ou qu’il veuille bien nous parler à nous, morceaux d’européen. De notre coté notre connaissance en tchèque reste limité à : nasdrovié terme russe pour dire « Santé ! » claquer les langues, boire sa vodka cul sec et s’assoir parce que la vodka est loin d’être de la bière tchèque. Finalement ce vieux monsieur sympathique nous a permis de trouver le fameux bar. Grâce au cours de tchèque de Yann, et puis aussi à l’image sur le livre de Geoffroy. J’ai dit sympathique parce que ce vieux tchèque a fait un bout du chemin avec nous pour être bien sur qu’on ne se perde pas, à moins que ce soit un rabatteur du bar… Pour l’instant et faute d’avoir pu tester les italiens on va dire que les tchèques sont assez easy-going.
Donc on arrive jusqu’au bar, on dirait l’entrée d’une maison. C’est vraiment l’entrée d’une maison mais bon avec un salon qui ressemble vraiment à un bar, et des cuisines qui sortent tout droit d’un restaurant. La bière est bonne, pour une bière tchèque, les serveuses aussi … sont tchèques.
Suite de la soirée, Sébastian un gars du cours de tchèque de Yann nous a invités à venir le voir jouer lui et son groupe dans un bar nommé : Le Chapeau Rouge. On repart direction centre-ville, personne ne sait vraiment où est le Chapeau Rouge mais bon un groupe d’italien nous aide (1-1). Le Chapeau Rouge est un bar sur deux étages, ou plus sur un sous-sol type hostel et un rez-de-chaussée type normal. Au sous-sol un D-J diffuse sa music électro type Ether pour une dizaine de personne type jeune. La déco se résume à des ballons qui veulent sortir du mur. Ca rend plutôt glauque du fait de la peinture rouge sang autour des ballons, au final on se demande si ce ne sont pas des imitations de naissance en cours. Ne voyant pas d’instruments, ni Sébastian on se dit que le concert doit se passer au rez-de-chaussée. L’étage plus haut est plus fréquenté que la pièce aux avortements muraux, mais bon pas d’instruments. A la place un D-J balance une musique roumaine bien entrainante. Il se trouve que le D-J est autre que Sébastian ! On trouve aussi le deuxième invité de la soirée russe. Toute la soirée vont s’enchainer les perles de la musique roumaine et quelques grands classiques russes pour mon plus grand bonheur et celui de mes oreilles.
De nouvelles rencontres aussi : un québécois, cuisinier, a fait des études de philosophie, et qui actuellement hit da road. Il est venu en compagnie d’une hollandaise avec un nom bien imprononçable et impossible à écrire. Toujours est-il qu’elle voulait visiter le musée juif le lendemain et que nous avions prévu la même chose, le rendez-vous est pris. La soirée continue jusqu’au moment ou elle la fatigue nous rattrape. Vu l’heure, il n’y plus que les trams qui fonctionnent encore. A l’arrêt 20 minutes d’attente, la faim nous surprend à moins qu’on ne veuille combattre le froid de la nuit. J’opte pour un fast-food local : au menu une sorte de burger avec quelque chose de pané dedans et une sauce qui pourrai ressembler à de la mayonnaise, le tout est assez immangeable. La prochaine foi je testerai le pain fourré à la saucisse, plébiscité par les locaux…
Retour à l’appartement tranquillement et on plonge tous dans un lourd sommeil -pas sans avoir mis deux trois headshots à CS avant (bye bye les proxys).
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