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3 mois a pilsen
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23 juin 2009

Mardi 23/06/09

Deuxième journée de conférences, beaucoup plus intéressantes que la première session. La quatrième génération de réacteur a été passé en revue et tous les programmes de recherche clairement expliqué. On n’a pas pu rester jusqu’à la fin à cause d’une overdose d’accent français avec le dernier intervenant, il n’aurait pas du présenter, mais son collègue n’a pas pu venir donc c’est lui qui s’y colle. On a compris très rapidement pourquoi il n’avait pas été choisi pour présenter (Chirac parle mieux anglais que lui c’est pour dire, Arafat aussi). C’était insupportable pour mon après une journée avec une majorité de lectures faites par des français. En plus il n’avait pas de chance puisqu’il passait juste après une américaine qui représentait Westinghouse. Pas de bol pour lui.

Le soir on prépare un vrai repas : pomme de terre sauté, poulet et salade verte, en dessert les fruits de saison. Les deux mineurs vu lundi nous ont laissé une bouteille de vin hongroie, à l’origine on devait se faire un repas dans la colloc’. Donc nous en bon français on veut gouter le vin en attendant la cuisson des pommes de terre. Pas de chance le tire-bouchon ne fait pas parti de l’équipement de base d’un appartement tchèque. Ni Geogeo, ni les autres colocataires ne possèdent le fameux sésame. Après un tour dans ce qui sert de cagibi on trouve un crochet de type gond à vis, et ça marche ! Miracle, car la première tentative pour ouvrir la bouteille avait été de taper le fond contre le mur pour faire une sorte de pression sur le bouchon pour qu’il sorte, malheureusement ça n’a pas marché, heureusement on a cassé ni la bouteille ni le mur, mais tout l’immeuble a été mis au courant. Le vin, les hongrois ca ne doit pas être leur spécialité. Mais il n’est pas fort, et il descend doucement. Le repas commence et la bouteille se termine. A la fin du repas, on décide d’ouvrir une autre bouteille (pour gouter toujours) c’est un vin bulgare. Mais la technique de la vis ne marche pas et on arrive juste à abimer le bouchon. S’engage alors une recherche dans l’immeuble d’une personne possédant un tire bouchon appelé aussi dans le milieu anglais bottle-opener ou encore corkscrew.

C’est à trois, Yann le russe et le plus skillé en tchèque nous a rejoint, que nous montons les escaliers à la recherche d’une personne qui ouvre sa porte, et c’est déjà une victoire en soi. On tombe d’abord sur un vieux à moitié à poil qui tente de couvrir son énorme ventre en s’enroulant dans son peignoir. Il parle anglais, « jackpot ! », mais il ne possède pas le fameux instrument (je parle bien du tire-bouchon). Il propose de nous aider dans notre recherche, mais ses voisins ne sont pas là. On gagne un étage, un level si on veut (métaphore du jeu vidéo), une porte s’ouvre, Yann commence à tacher la rousse en tchèque, mais on comprend vite fait qu’elle ne l’est pas vraiment, rousse ?non tchèque, puisqu’elle vient de La Rochelle. Une française, et bien sur elle a son tire-bouchon. Dans sa colloque trois françaises, une américaine et un allemand. Mais deux françaises déménagent dans la semaine. On l’invite à partager le vin, et bavarder un peu. Elle est en école de commerce et actuellement en stage dans un hôtel (pour trois mois) mais comme nous elle ne bosse pas vraiment pour l’instant. Fin de bouteille et fin de soirée aussi.

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